Bilan mitigé
Au bout d'un mois de cette expérimentation qui doit durer un an, les premiers résultats sont là, assure-t-on du côté de la mairie. "Cette première séquence est positive, les policiers ont fait un travail remarquable", affirme Jean-Yves Sécheresse, adjoint à la sécurité. "On est monté jusqu'à plusieurs centaines de contraventions par week-end".
Les riverains n'ont pas autant d'enthousiasme. "La vidéo-verbalisation n'est pas une mauvaise idée, mais ça ne suffit pas à régler le fond du problème", relatent Sarah et Pauline, toutes les deux membres du collectif Presqu'île en colère. "Certaines rues sont plus calmes, mais c'est surtout grâce à la présence physique des policiers et des barrières", poursuit Pauline.
Les deux habitantes du quartier n'oublient pas l'autre promesse de la mairie : l'installation de bornes pour littéralement ouvrir et fermer la Presqu'île à certaines heures. Un projet "toujours d'actualité", assure Jean-Yves Sécheresse, à condition que la Métropole autorise le dispositif.
La Guillotière réaménagée ?
La vidéo-verbalisation sera également testée à la Guillotière début 2020, suite à une demande des associations de riverains. Le projet doit être proposé en Conseil municipal au mois de décembre.
Par ailleurs, une étude sera présentée dans quelques semaines avec des propositions concrètes pour améliorer la vie du quartier. "La place Gabriel Péri, qui ressemble davantage à un carrefour, doit être réaménagée", ajoute Jean-Yves Sécheresse. L'adjoint à la sécurité évoque aussi le passage du tramway rue de Marseille, qu'il faudra selon lui revoir.
