Planter partout où c'est possible
23 squares et parcs réaménagés depuis le début du mandat, 25 boisements plantés cette année, 1.600 arbres plantés cet hiver : voici le premier bilan de la végétalisation de la Ville de Lyon. Le Plan Nature est composé de plusieurs projets, qui irrigueront tout le territoire, à différentes échelles.
Il peut concerner des petits espaces, comme les jardins de rue. Mais il peut aussi concerner des plus grands projets, avec, par exemple, des plantations d'arbres dans les espaces verts du Parc Blandan ou du Parc de Gerland. "On va planter partout où c'est possible. Le plus souvent avec les habitants et les habitantes, puisque les jardins de rue se sont énormément développés sur la Ville de Lyon. Plus de 1.000 jardins de rue supplémentaires ont vu le jour depuis le début de cette mandature", explique Grégory Doucet.
Un plan nature qui répond à trois enjeux
Les enjeux auxquels le Plan Nature répond sont multiples. Tout d'abord, il permet de s'adapter au changement climatique et de rafraîchir la ville. "Par la végétalisation, travailler sur la lutte contre le réchauffement climatique. On a besoin de couvrir la ville avec davantage de végétaux pour la rafraîchir" explique Grégory Doucet.
Le deuxième objectif est de contribuer à la santé de tous. Selon l'Organisation Mondiale de la Santé (OMS), avoir à moins de 10 minutes de chez soi un espace de nature contribue à la santé physique et mentale.
Enfin, végétaliser la ville permet de préserver et de valoriser la biodiversité à Lyon. "On est à la veille de la sixième extinction de la biodiversité, donc la Ville se doit de faire valoir sa résilience et de tout mettre en œuvre pour lutter contre l'effondrement de la biodiversité", continue Nicolas Husson, adjoint délégué à la biodiversité et à la nature en ville.
Des végétaux provenant de l'Ain
Les végétaux utilisés proviennent du Centre horticole de la Ville de Lyon. "C'est l'un des poumons verts de la Ville de Lyon. Il nous permet d'être autonome pour éviter que l'on soit dépendant des pépiniéristes", explique Grégory Doucet. Situé à Cibeins, dans l'Ain, il s'étend sur 20 hectares et comprend 5.000 m2 de serres.