"Ils sont en totale collectivité, c'est-à-dire qu'ils ne sont jamais enfermés et qu'ils partagent tout. Aussi bien la nourriture que l'eau, la litière et les couchages... Et moi ! Ce qui fait qu'il n'y a pas de défense du territoire", explique Jeanne. "Certains deviennent copains, d'autres non. Mais au moins, ils se tolèrent. Et s'ils ne s'entendent vraiment pas, il y a suffisamment d'endroits où ils peuvent chacun vivre leur vie !"
Des séjours de quelques jours à plusieurs mois
Arbres à chats, petit hamac donnant sur la rue : il est très important que chaque chat puisse avoir sa petite cachette. Actuellement, Jeanne en accueille une cinquantaine pour une capacité maximale de 70 pensionnaires. Un pic atteint sur le week-end du 15 août. Pendant les vacances, les séjours durent en moyenne 15 jours mais les durées sont très variables : de quelques jours, à trois mois.
Face à la forte demande, la pension n'a eu d'autre choix que de refuser des chats, faute de place. "Les réservations pour l'été ont commencé dès le mois d'avril quand on a ouvert, et dès la fin du mois de mai, j'ai été obligée de refuser..."
Autant anticiper le plus possible donc... À noter, les chats doivent impérativement être vaccinés et stérilisés ou castrés. Systématiquement, les matous sont d'abord accueillis sur une période d'adaptation de 48 heures (offertes par la pension). Une manière de s'assurer que l'accueil du chat puisse se faire dans de bonnes conditions.
Mais au fait, combien de temps un chat peut-il rester tout seul ? "Je dirais que cela dépend du chat, ils sont tous différents. De mon avis personnel, je pense qu'au-delà de deux nuits, c'est trop. Les chats sont solitaires mais ils ont besoin d'interactions sociales, sans quoi ils peuvent déprimer ou carrément s'ennuyer."
Côté tarifs, il faut compter 18 euros par chat et par jour, en haute-saison. Retrouvez plus d'informations sur le site de la maison des ronrons.









