Certains manifestants auraient notamment consommé de l'alcool, escaladé des façades, pénétré dans les zones de chantier.
"Nous avons eu recours à la force publique pour procéder à l'évacuation des locaux occupés sur le campus Berges du Rhône. L'opération s'est déroulée dans le calme ce matin vers 6h30. Nous regrettons profondément d'avoir eu à ordonner cette évacuation mais nous n'étions plus à même de satisfaire à l'obligation qui est celle de l'établissement d'assurer la sécurité des personnes dans ses murs.", écrit l'équipe présidentielle sur le site officiel de l'université.
Selon la préfecture d'Auvergne-Rhône-Alpes, "les forces de l'ordre ont évacué une quarantaine de personnes qui occupaient les lieux. Elles ont toutes fait l'objet d'un contrôle d'identité. Une personne a été interpellée. Les forces de l'ordre ont constaté que les locaux avaient été dégradés, avec la présence de tags et de nombreux détritus. Plusieurs barres de fer et des bombes lacrymogènes ont également été retrouvées sur place. L'opération de police, qui s'est déroulée dans le calme, est désormais terminée".
Jeudi matin, 800 étudiants réunis en assemblée générale dans la cour centrale du campus des Berges du Rhône ont voté pour le blocage de l'université, pour protester contre la loi Orientation et Réussite des Étudiants. Certains d'entre eux ont ensuite décidé de passer la nuit sur place. La présidence s'y était opposée, pour des raisons de sécurité.
Les étudiants grévistes prévoient de manifester à 11h à la Part-Dieu.
