Ces établissements, deux à Lyon, un à Villeurbanne, un à Décines et un à Saint-Priest, ont "fait l'objet de plusieurs faits de violences et de dégradations suite à des tentatives de blocage", qui se sont produits "en l'absence de toute revendication et de toute tentative de dialogue", a indiqué le rectorat dans un communiqué.
Ils ont "fortement mis en jeu la sécurité des élèves et des personnels", selon le rectorat, faisant état, entre mardi et mercredi matin, de "tirs de mortiers, jets de projectiles" et "incendies de poubelles".
Le lendemain, ce mercredi, d'autres affrontements ont eu lieu à proximité du lycée de Saint-Priest. Ces boutiques situées à proximité ont été endommagées.
Les stigmates des altercations sur une boutique © DR |
Des gardes à vue prolongées
Condamnés dans ce communiqué par le recteur Olivier Dugrip et le préfet Pascal Mailhos, ces débordements ont donné lieu à "18 interpellations pour violences, outrages et dégradations".
Dans un communiqué du Snes-Fsu, les "représentants des personnels enseignants et éducatifs" du lycée Lumière de Lyon, l'un des cinq concernés, ont exprimé leur "inquiétude" sur la prolongation de garde à vue de trois élèves, qui auraient été pris dans des "altercations" avec "de nombreux CRS". "Ceci nous semble disproportionné par rapport" aux actes "qui peuvent être reprochés".
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