Trois autres hommes jugés
Les deux jihadistes de 19 ans, Adel Kermiche et Abdel-Malik Petitjean, qui se réclamaient du groupe État islamique (EI), ont eux été tués par la police à leur sortie de la petite église de la banlieue de Rouen (Seine-Maritime), le 26 juillet 2016.
Les trois hommes attendus dans le box de la cour d'assises spéciale de Paris sont renvoyés pour "association de malfaiteurs terroriste". Ils sont soupçonnés d'avoir été au courant des projets des deux jeunes hommes, d'avoir partagé leur idéologie ou d'avoir tenté de rejoindre la Syrie.
Présumé mort en Irak
Le quatrième accusé, Rachid Kassim, présumé mort dans un bombardement en Irak en février 2017, sera le grand absent du procès.
Ce propagandiste français du groupe État islamique est le seul à être mis en examen pour complicité de l'assassinat du prêtre, pour avoir "sciemment encouragé et facilité le passage à l'acte" d'Adel Kermiche et Abdel-Malik Petitjean.
Malgré l'absence des principaux responsables, les victimes et leurs proches veulent croire que l'audience, prévue pour durer près de quatre semaines, aidera à la "compréhension" de ce qui s'est passé.