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LOIRE : LES RESTAURATEURS ONT DU MAL À DIGÉRER LE NOUVEL ARRÊTÉ PRÉFECTORAL

Lundi 8 Mars - 06:00

Actualité


Des bières à gogo - © Pexels
Depuis le 1er mars, les restaurateurs n'ont plus le droit de vendre de l'alcool à emporter à partir de 16 heures, suite à un arrêté pris par la préfète de la Loire.


Le mois dernier encore, il était possible de vendre une bière ou une autre boisson alcoolisée en début de soirée. La limite était fixée à 18 heures et le début du couvre-feu. Mais la préfecture de la Loire a décidé de sévir après quelques week-end ensoleillés et une place Jean-Jaurès à Saint-Etienne bien bondée.

Du gaspillage et des pertes financières pour les bars


Mais pour les professionnels, ces deux heures qu'on leur ampute est un nouveau coup dur, alors que se profile une période, celle des beaux jours, décisive pour leur chiffre d'affaires.

"La promiscuité avec la préfecture n'a pas joué en notre faveur", sourit Gregory Descot, le patron du Beer Garden place Jean Jaurès, "comme depuis le début de la crise, on va prendre les choses avec philosophie, mais on aimerait pouvoir continuer de travailler un peu. On a des stocks de bières qui sont en train de pourrir, donc en terme de gaspillage et financièrement parlant, c'est un coup dur".

Les consommateurs respectent les règles


Ce gérant fermera donc deux heures plus tôt, à 16 heures. "On sait que la situation sanitaire est tendue, mais quand même, nous sommes en extérieur et quand il faut beau, les Stéphanois ont le droit à un petit moment de convivialité. On en a tous ras-la-casquette", s'agace-t-il, "il y avait du monde ces derniers temps, c'est vrai, mais la règle des six personnes maximum ensemble était respectée quasi systématiquement. Il faut arrêter d'infantiliser les gens, on sait respecter les règles même si on nous martèle que nous sommes des latins".

L'agacement, c'est le sentiment qui prédomine chez les professionnels, mais aussi les consommateurs occasionnels. Et il va falloir prendre son mal en patience, l'arrêté préfectoral est en vigueur jusqu'au 1er juin prochain… soit un mois et demi après le retour annoncé par le gouvernement "à une vie un peu plus normale".