D'après Le Progrès, le taux d'occupation au 1er janvier 2023 dans le quartier homme était d'environ 158%. Les détenus occupent une cellule à trois.
À la promiscuité, aux locaux délabrés et aux rats s'ajoutent des difficultés d'accès aux soins. Les femmes détenues n'ont pas accès à un gynécologue. Le délai d'attente pour un rendez-vous avec un psychologue est d'un an.
L'Observatoire international des prisons et l'association des avocats pour la défense des droits des détenus ont demandé au juge de prescrire, sous astreinte, 32 injonctions au ministère de la Justice et au ministère de la Santé.
La requête a finalement été rejeté pour défaut d'urgence. Un nouveau recours doit être déposé dans les jours à venir.






