Mardi, le fondateur de l'entreprise, également directeur général délégué de SNF, a été entendu par les gendarmes de Montbrison dans le cadre dans le cadre d'une enquête pour "exercice illégal de la pharmacie et de la médecine", ouverte par le parquet de Saint-Etienne.
Le lendemain même, il se serait attaqué directement à ses employés, selon Le Progrès. Une note interne signée de sa main a été envoyée mercredi aux cadres de la société.
Dans ce mail, René Pich attaque, toujours d'après le quotidien, "ceux qui se font faire des certificats d'arrêt de travail de complaisance conseillés par certains syndicats" pendant la période de confinement, tout en remerciant "cette majorité d'employés qui viennent travailler tous les jours, ou travaillent en télétravail ou sont en chômage partiel car ils ne peuvent pas voyager".
La CFDT dénonce "la pression maintenue de plus belle sur les syndicats" et "le sentiment d'impunité de cet employeur".
Le syndicat demande au PDG de SNF d'intervenir.
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