Selon Le Progrès, ce sont au minimum quatre dépôts de pneus qui ont été recensés sur la commune de Maringes, "le long de la D12.2", avec 40 à 50 pneus jetés dans la rivière pour chacun de ses amas. Grâce à des riverains, le Syndicat interdépartemental mixte pour l'aménagement de la Coise (Sima) a été contraint de les repêcher. L'opération aura ainsi coûté "au moins 3000 euros".
Un suspect interpellé
La commune, le Sima et France nature environnement ont déposé plainte auprès de la gendarmerie. Si l'enquête est en cours, un professionnel du montage de pneus à domicile a été placé en garde à vue la semaine dernière et a reconnu être l'auteur des faits. Il comparaîtra devant le tribunal correctionnel de Saint-Étienne.
En attendant, les risques de ces dépôts de pneus planent sur les habitants de la Loire. Les pneus peuvent en effet former des barrages sous les ponts, surtout lors des fortes pluies, ce qui peut provoquer des inondations.