SÉLECTIONNEZ VOTRE VILLE

Rhône
  • Lyon
  • Tarare
Loire / Haute-Loire
  • Saint-Étienne
  • Roanne
  • Le-Puy-en-Velay
  • Yssingeaux
Puy de Dôme / Allier
  • Clermont-Ferrand
  • Vichy
Ain / Saône-et-Loire
  • Bourg-en-Bresse
  • Mâcon
  • Valserhône
Ardèche
  • Aubenas
Isère / Savoie
  • Vienne
  • Grenoble
  • Chambery
  • Annecy

Cliquer pour télécharger
l'application Radio Scoop

LOIRE : DES FAMILLES S’INSURGENT CONTRE LE CONFINEMENT DANS LES EHPAD

Vendredi 27 Novembre - 06:00

Actualité


Dans une maison de retraite-photo d'illustration - © CC0
Un collectif de familles s'est créé pour mettre en lumière la situation du moment dans les maisons de retraite.


Malgré les annonces gouvernementales, prônant des conditions améliorées dans les établissements de personnes âgées par rapport au confinement du printemps dernier, la réalité du terrain serait tout autre.

"Il se passe l'inverse de ce qui est préconisé"


Pour éviter toute propagation du virus, certains Ehpad ont durci les règles, et parfois même interdit les visites des proches. Une situation que ne comprend pas le collectif « EHPAD familles 42 ». Il compte 50 membres actifs et Annie Rousseau en est la co-fondatrice. Pour elle, on est bien loin de ce qui est préconisé au niveau de la santé, notamment la santé mentale des résidents.

"C'est tout l'inverse qui se passe : on isole. Par principe de précaution ou parce qu'il y a des cas, mais même ceux qui ne sont pas en secteur Covid, c'est fermé aux visites. Quand on dit, pas d'isolement, pas de coupure de liens et pas de deuxième confinement, de qui se moque t-on ?", s'insurge Annie Rousseau.

Évidemment, le collectif est conscient de la situation sanitaire actuelle. "Bien sur, on ne réclame pas un retour à la normale, nous ne sommes pas des fous furieux. Mais un peu d'humanité. Et pas de coupure des visites, ça ne se justifie pas. Dans mon cas, ma mère est plus perdue depuis trois semaines qu'au printemps derniers. Elle ne comprend pas et se réfugie dans son monde, elle croit que nous sommes en vacances et que c'est pour cela qu'on ne vient plus la voir. Tout ça donne un sentiment d'impuissance. Ces personnes âgées sont nos parents avant d'être des résidents d'une institution..." conclut Annie Rousseau.