Le Groupement de routiers français, collectif né il y a moins de trois mois, avait prévu de se mobiliser bien avant le début de la crise agricole qui paralyse encore plusieurs axes de la région, y compris l'A43.
"On a maintenu la date du 5 février parce que c'est le résultat d'un long travail et qu'il nous faut des réponses rapidement sur nos revendications", explique David Vignon, à la tête du mouvement.
Plus de contrôles pour limiter la concurrence étrangère ?
Dans le viseur, "la concurrence déloyale" opérée par les routiers étrangers. "Il n'y a pas suffisamment de contrôles", poursuit David Vignon. "Nous savons très bien qu'ils restent sur le sol français bien plus longtemps que ce que la loi autorise et qu'ils pratiquent des prix plus bas que nous."
Les camions stationneront aux abords de sept rond-points de la zone de transport de Saint-Quentin-Fallavier. Des barrages filtrants sont pour l'heure envisagés, laissant passer uniquement les routiers français.
Le mouvement est reconductible, tout dépendra des suites données aux revendications du collectif.
