Ces derniers ne semblent pas inquiets des plateformes de streaming qui semblent profiter de cette situation.
Des films "pour tous les goûts"
Le mois dernier, Netflix, a par exemple annoncé qu'il diffusera 71 nouveaux films en 2021.
C'est là le problème : lorsque les salles obscures rouvriront, les Français seront-ils prêts à payer de nouveau leur place de cinéma, parfois quelques euros inférieurs à un abonnement mensuel sur une plateforme qui récupère de nombreux films initialement prévus pour les salles de cinéma ?
"Quand on a rouvert en juin, on a des gens qui sont venus tous les jours pendant une semaine tellement que ça leur avait manqué", explique Guillaume Fourrière, le directeur du Cinémarivaux à Mâcon.
"Netflix est très fort en communication. La preuve, on a l'impression que tous les films de ciné sont partis chez eux alors qu'il y en a que très peu finalement", poursuit-il.
Le directeur du cinéma mâconnais ne se fait pas trop de soucis pour la suite, "il y a plein de films qui ont été tournés, et qui attendent de sortir. Quand on va rouvrir, on aura beaucoup de films à proposer, pour tous les goûts".
"Ce qui est sûr, c'est que j'aimerais bien qu'on fasse autant de pub que Netflix", lance-t-il en souriant.
Des expérimentations pour les lieux de culture ?
Vendredi 12 février, plusieurs maires de la région Auvergne-Rhône-Alpes, dont les maires de Clermont-Ferrand et Bourg-en-Bresse ont relayé un communiqué de l'association France urbaine, expliquant qu'ils étaient prêts à mener des expérimentations pour permettre une réouverture progressive des lieux de culture.