Des tendances nationales confirmées au niveau local
Première tendance nationale qui se retrouve dans le département du Puy-de-Dôme : le recul de la majorité présidentielle. En 2017, les soutiens d'Emmanuel Macron avaient remporté trois circonscriptions. Ils en perdent une cette année, puisque Valérie Thomas a été battue dans la première circonscription.
Les deux autres "sont détenues par des Modem", souligne le politologue et président de l'université Clermont Auvergne, Mathias Bernard. Il s'agit de la troisième, remportée par Laurence Vichnievsky et de la quatrième, où Delphine Lingemann s'est imposée pour 116 voix face à la candidate de la NUPES, Valérie Goléo.
Comme au niveau national, "il n'y a pas vraiment eu du côté de la NUPES d'amplification par rapport au premier tour", ajoute Mathias Bernard.
Les cinq candidats de l'union de la gauche étaient en tête à l'issue du premier tour. Ils sont trois seulement à avoir été élus : les sortants Christine Pirès-Beaune dans la deuxième circonscription et André Chassaigne dans la cinquième.
Marianne Maximi, élue dans la première, a récupéré un siège dans une circonscription qui revient habituellement à la gauche.
Mais des différences qui subsistent
Contrairement au département de l'Allier, où Jorys Bovet a créé la surprise dans la circonscription de Montluçon, il n'y a pas vraiment de percée du rassemblement national dans le Puy-de-Dôme.
Brigitte Carletto était la seule candidate RN qui était parvenue à se maintenir au second tour, mais elle a été sèchement battue par André Chassaigne dans la cinquième circonscription, en recueillant 30 % des suffrages.