L'autopsie du corps du nourrisson avait révélé que son décès avait été causé par de multiples traumatismes crâniens mais aussi l'existence de fractures plus anciennes.
L'association de protection de l'enfant L'Enfant Bleu, s'est porté partie civile lors de ce procès.
De "graves disfonctionnements"
Elle pointe notamment du doigt "graves dysfonctionnements des services sociaux et professionnels de santé" et les indices qui auraient pu prévenir la mort du bébé. Le parcours des parents notamment et celui de la mère, toxicomane, et donc suivie de près au moment de sa grossesse.
"Malgré un suivi par plusieurs professionnels de santé (à la maternité, puis par une sage-femme de la PMI et par le médecin généraliste de la mère), aucun d'entre eux n'a fait de signalement, alors que des signes préoccupants avait été relevés et auraient dû conduire à une ordonnance de placement provisoire (OPP)", peut-on lire dans un communiqué.
Le procès s'ouvre ce mardi 18 mai et se termine le 21 mai.