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LA CARTE DE VISITE VIRTUELLE VA-T-ELLE REMPLACER LE PAPIER ?

Lundi 7 Février - 06:00

Planète


Café, papier, smartphone, stylo : prêt à travailler ! - © Pixabay / kaboompics
La start-up Glibl, créée en Auvergne-Rhône-Alpes, propose une application de carte de visite virtuelle, plus écologique que la carte traditionnelle en papier !


Faut-il dire adieu aux cartes de visite en papier ? Place à la carte virtuelle ! C'est la proposition d'une start-up basée à Lyon, Glibl, créée par deux trentenaires, Rémi Goutarel et Sébastien Doutre.

Sur cette application et ce site internet, on peut créer sa carte de visite, la personnaliser avec ses informations de contact (téléphone, mail, Facebook, Instagram, etc.) et la partager gratuitement.

Avantage n°1 : pouvoir mettre à jour ses données


L'un des inconvénients majeurs de la carte de visite traditionnelle en papier, outre les problèmes de place qu'elle occupe et de son rangement parfois aléatoire, est qu'elle se périme, dès qu'un changement d'information intervient, sans que son possesseur en soit averti.

Avec ce système numérisé, si l'on change de numéro de téléphone ou d'adresse, plus besoin de réimprimer des centaines ou des milliers de cartes : il suffit d'actualiser son profil, pour permettre à ses clients et ses contacts d'avoir des données à jour.

Avantage n°2 : un impact environnemental réduit


Même si cela peut sembler contre-intuitif, puisque le papier est recyclable, et que les serveurs informatiques consomment de l'énergie, le bilan environnemental est largement en faveur de la carte virtuelle, selon Rémi Goutarel : "la fabrication d'une seule carte de visite papier consomme un à deux litres d'eau, trente produits chimiques, et émet un gramme de CO2 (dioxyde de carbone). Donc l'impact environnemental est assez important, d'autant que 80% au moins de ces cartes distribuées finissent à la poubelle ou sont perdues au bout de quatre jours en moyenne".

La solution numérique apparaît donc comme une alternative crédible, selon cet ingénieur en développement durable : "une carte digitale pèse seulement 50 kilooctets, et représente sur une année deux grammes de CO2 émis, ce qui en termes d'impact environnemental, est quasiment nul, qu'on la partage une fois ou 10.000 fois".

Les services de base sont gratuits et sans publicité intrusive (les données personnelles ne sont pas vendues). Ensuite, il y a des options payantes. On peut par exemple intégrer son logo ou sa propre charte graphique. Les commerçants qui le souhaitent peuvent également numériser leurs cartes de fidélité.