"Cette décision d'abattage massif n'est pas isolée en Europe et fait suite à celles des Pays-Bas, de l'Espagne, de la Grèce ou encore du Danemark, qui a commencé à tuer la totalité des visons d'élevage du pays, soit plus de 16 millions d'animaux", peut-on lire dans un communiqué.
Des "bombes sanitaires"
Ces résolutions ont été prises suite à la découverte d'une mutation du nouveau coronavirus transmissible à l'homme chez ces mammifères, qui pourrait compromettre l'efficacité d'un futur vaccin humain.
D'après l'association, "cette mutation n'a rien de surprenant quand on connaît la réalité des élevages intensifs : des cages exiguës, dans lesquelles sont entassés, dans une promiscuité absolue, des dizaines de milliers d'animaux génétiquement identiques. [...] Ces élevages sont des bombes sanitaires".
Une fermeture annoncée
Le 29 septembre 2020, Barbara Pompili, ministre de la Transition écologique, a annoncé qu'une fermeture progressive des élevages de visons allait débuter et serait obligatoire en 2025.
"Alors que 84 % des Français sont favorables à une interdiction (Yougov, 2018), qu'il ne reste plus que quatre élevages de visons sur notre territoire et que nos voisins européens les interdisent les uns après les autres, il est inconséquent que notre pays prévoie un tel délai d'application pour cette décision".
"Le plan de sortie de l'élevage de visons annoncé par le gouvernement doit être immédiat : nous pourrons ainsi organiser cette sortie et éviter de nous retrouver, inéluctablement, dans la même position d'urgence que nos voisins, avec pour conséquence une crise sanitaire aggravée".