Cliquer pour télécharger
l'application Radio Scoop

Isère : rebondissement dans l'affaire du pizzaïolo démembré

Mercredi 2 Juin - 12:14

Faits divers


Un apprenti pizzaiolo en action - © Pole Pizza Mâcon
Le dernier employeur de Vittorio Barruffo, un pizzaïolo italien de 44 ans, dont le corps démembré avait été découvert en septembre 2019 en Isère, a été mis en examen mardi après-midi et placé en détention provisoire.


Deux femmes, la mère et la sœur du suspect de 43 ans, qui avaient aussi été placées en garde à vue mardi, ont été "libérées sans autre suite à ce stade de la procédure", a précisé Éric Vaillant, le procureur de la République de Grenoble, confirmant une information du Dauphiné Libéré.

Un "litige financier" entre le salarié et son patron


Le salarié, qui avait décidé de quitter son emploi, aurait eu un rendez-vous avec son ex-patron, l'après-midi du 9 juillet 2019. Il était porté disparu depuis.

Un chasseur avait retrouvé son corps amputé de ses quatre membres et enroulé dans une bâche, le 15 septembre, dans un fossé à Charrette, au nord de Bourgoin-Jallieu (Isère).

L'identité de la victime avait été confirmée par l'autopsie, malgré d'importantes "lésions osseuses crâniennes", et par un pendentif identique à celui que portait ce Napolitain, dans un sac en plastique "fermé avec de l'adhésif".

Vittorio Barruffo travaillait au sein d'une pizzeria située à Montalieu-Vercieu (Isère), où il vivait en colocation avec deux autres employés du restaurant, précise l'AFP.

Le suspect quitte la France


Le parquet de Grenoble avait ouvert une information judiciaire pour assassinat.

Une première piste avait mené vers l'un des colocataires du pizzaïolo, âgé de 29 ans. Il avait quitté la France quelques jours avant la découverte du corps, puis avait été arrêté d'abord en mars 2020 près de Naples, lors d'un contrôle lié au coronavirus, puis à nouveau en Italie en novembre 2020. Transféré à Grenoble, il avait été finalement mis en examen et incarcéré durant quatre mois.

Il a toujours nié être impliqué.

L'homme est aujourd'hui libre sous surveillance électronique, mais "reste mis en examen", a précisé le procureur, sans préciser son possible rôle dans l'affaire.



LES INFOS DE
GRENOBLE
00:00
00:00
QUESTION DU JOUR
Budget 2026 : faut-il supprimer deux jours fériés par an ?
X
Created with Snap