Ce jeudi 6 février, la préfecture de la Loire a annoncé dans un communiqué que Pélussin était reconnue "en état de catastrophe naturelle au titre des mouvements de terrain survenus le 17 octobre 2024".
Les sinistrés, dont les propriétaires des chambres d'hôtes Le Berthoir, ont désormais un délai de 30 jours pour faire leur déclaration auprès de leur assurance.
Article initial
L'impuissance dans le Pilat.
Depuis plus de trois mois, les chambres d'hôtes Le Berthoir sont fermées sur la commune de Pélussin.
Conséquence des inondations du 17 octobre qui ont ravagé le hameau du même nom. Ce jour-là , des habitants, pris au piège, avaient dû être évacués par les pompiers.Â
À quelques centaines de mètres, un petit bois venait de s'effondrer au-dessus du gîte, emportant avec lui des tonnes de terre et ravageant les allées, la berge du ruisseau ou encore plusieurs véhicules stationnés en contrebas.
Près d'un million d'euros de travaux
Depuis, la commune de Pélussin a été reconnue en état de catastrophe naturelle, avec une procédure accélérée suite à ces inondations… sauf pour cette parcelle, qui menace encore de s'affaisser.Â
Comme il s'agit d'un glissement de terrain, "c'est une procédure différente, qui n'est pas accélérée", précise la préfecture de la Loire.
Mais en attendant l'issue du dossier, les propriétaires des lieux ne peuvent pas lancer les travaux, estimés à près d'un million d'euros. Le gîte, lui, reste opérationnel, mais sa gérante, Christelle Galliot, refuse d'accueillir des clients dans ces conditions.
"On tiendra deux à trois mois"
Les propriétaires, arrivés il y a tout juste un an, estiment déjà à près de 35.000 euros le manque à gagner depuis la fermeture du gîte, le 17 octobre. Ils ont donc dû prendre sur leurs économies personnelles, en attendant de savoir si les assurances vont les indemniser. "On tiendra deux à trois mois, après ce ne sera plus possible", ajoute Christelle Galliot.
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Le gîte Le Berthoir après les inondations du 17 octobre, à Pélussin © Chambres et table d'hôtes Le Berthoir |
De son côté, la Préfecture de la Loire nous a indiqué qu'une commission nationale s'est tenue le 13 janvier dernier pour travailler sur la résolution, entre autres, de ce cas. Elle est toujours en attente de la parution de l'arrêté ministériel.