"Depuis le déconfinement, on est passé d'un problème de tranquillité publique à un problème d'insécurité", expose Edouard Raffin, avocat au barreau de Lyon qui a lancé, mercredi 2 septembre, une action collective.
"C'est hystérie, un espèce de déchaînement de brutalité et d'insécurité qui touche à la sécurité des personnes", ajoute-t-il.
Les habitants de la Presqu'ile ne sont plus les seuls à élever la voix, "ça touche tous les quartiers", note Edouard Raffin.
Le but est d'attaquer l'Etat, via le préfet du Rhône, pour "obtenir des mesures supplémentaires pour ramener le calme et la sécurité à Lyon", explique encore l'avocat, qui estime "que les habitants sont dans un état d'exaspération dont les autorités ne se rendent pas compte".
L'action collective ouverte jusqu'à fin septembre sur la plateforme V pour Verdict.. Elle compte pour l'instant 150 habitants environ.
La saisine officielle à la préfecture et au ministère de l'Intérieur aura lieu début octobre. Si cette demande échoue, la procédure pourrait se transformer en procès.
En janvier dernier, le collectif "Presqu'ile en colère" a déposé un recours devant le Tribunal Administratif visant le maire de Lyon pour obtenir des mesures concernant la tranquillité publique. Cette requête est toujours en cours d'instruction.