Incendie route de Vienne : un média lyonnais met en cause la police

Des policiers qui ne réagissent pas face à un groupe de dealers et qui ne tiennent pas compte des risques encourus. C'est ce que souligne le site lyonnais Médiacités, qui a enquêté après l'incendie d'une boulangerie route de Vienne, qui a coûté la vie à Clara et se fille de 4 ans, Anna. Mère et fille ont péri samedi 9 février, lorsqu'une explosion a dévasté la boulangerie située juste en dessous de leur appartement.

Dès le lendemain, le parquet de Lyon a privilégié la piste criminelle et l'hypothèse d'un acte volontaire. Selon les informations de Médiacités, une juge d'instruction a depuis été saisie.


Les témoignages recueillis par Mediacités lors de la Marche Blanche les ont amenés à se poser cette question : "les forces de l'ordre ont-elles suffisamment pris au sérieux les signes annonciateurs du drame ?" On apprend notamment qu'un groupe de dealers prenait ses aises juste en face de l'appartement qui a pris feu.

D'après Médiacités, la police passait très peu souvent dans le quartier, alors que la boulangerie avait été attaquée plusieurs fois. Toujours selon le média, le beau-père de Clara s'est offusqué, devant Gérard Collomb, que "les interventions des policiers se limitaient à venir échanger quelques mots avec l'un des chefs de la bande. Ils se serraient la main et puis les agents repartaient. Voilà comment ça se passait entre le flic et le voyou !"

Contactée par Mediacités, la DIPJ (Direction centrale de la police judiciaire) en charge de l'enquête "se refuse à tout commentaire".