D'après les témoignages, les rapaces auraient déjà tué des vaches et des moutons. Ils s'en seraient pris également à un agneau qui venait juste de naître. Ce dernier a pu être sauvé in extremis grâce à l'intervention du propriétaire.
"Je n'ai jamais vu autant de vautours en Haute-Loire !"
Le vautour fauve était présent depuis longtemps en Haute-Loire, mais jamais en si grand nombre (ndlr, entre 5 et 6 rapaces dans le passé d'après la FDSEA). Lors de la première attaque, à Saugues début juin, près de 75 charognards ont été comptabilisés. Les agriculteurs de Haute-Loire n'avaient jamais vu ça.
"J'ai déjà vu des vautours, mais autant, jamais. Et ce n'est pas normal d'avoir une population comme celle-là", explique Thierry Cubizolles, président de la FDSEA 43. "Ils sont arrivés par groupe de 40 ou 50 et c'est très effrayant. On veut savoir d'où ils viennent et nous allons poser cette question à l'État".
Des tirs d'effarouchement pour faire fuir les vautours ?
Les agriculteurs ont aussi des propositions à faire. "Nous demandons de pouvoir faire des tirs d'effarouchement, lors des attaques, pour faire partir les vautours. On veut que leur population soit régulée. Et puis on espère aussi qu'en cas d'attaque avérée, on puisse mettre en place un fond de solidarité pour indemniser l'animal mort sous les griffes du vautour".
Ces attaques interrogent d'autant plus que le vautour est réputé pour être un animal nécrophage. Autrement dit, il ne se nourrit habituellement que d'animaux déjà morts.
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