"L'animal a cuit de l'intérieur"
Ce sont les ouvriers de la déchetterie qui ont découvert l'animal et qui ont donné l'alerte. Avec la canicule, sa température corporelle était de 42,8 degrés. La pauvre bête a été transportée d'urgence chez un vétérinaire, dans un état grave. Mais dans la soirée de lundi, elle est décédée des suites de ses blessures.
La SPA de la Haute-Loire a souhaité faire la lumière sur cette horrible affaire. Jacques Pakschwer, enquêteur, s'est rendu sur place pour comprendre les raisons de ce drame. "Sur place, j'ai remarqué que les grillages avait été arrachés volontairement à plusieurs endroits, ce qui permet aux animaux de pouvoir passer. D'ailleurs cette petite chienne avait déjà été vue sur place".
L'acte n'est donc peut-être pas volontaire, "c'est en pente, le terrain est gras, il est donc possible, mais je dis bien possible, que l'animal soit tombé malencontreusement dans cette benne. Mais je ne suis sûr de rien", commente l'enquêteur.
"Si son maître avait fait son travail, ça ne serait pas arrivé"
En revanche, il enrage quand il repense à la fin tragique de cette histoire, "le propriétaire, que nous avons retrouvé, n'était même pas au courant que sa chienne avait disparu. C'était un animal de ferme qui partait souvent. C'est absolument scandaleux que cette chienne soit morte comme ça. On ne laisse pas divaguer des animaux, c'est interdit. Si son maître avait fait son travail de maître, on n'en serait pas là aujourd'hui".
Jacques Pakschwer rappelle que la divagation d'un animal de compagnie est interdite. Elle est passible d'une amende de 35 euros. En revanche, s'il avait été prouvé que le chien avait été jeté volontairement dans la benne à ordure, l'amende (pour maltraitance animale) pouvait monter à 15.000 euros (voire une peine d'emprisonnement).