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HAUTE-LOIRE : FINI LE MÉTAL, VOICI LES MÉDAILLES DE SPORT EN BOIS !

Mercredi 15 Février - 06:00

Société


Des médailles faites en bois par les Finishers - © Les Finishers
À Yssingeaux, en Haute-Loire, une société a pour objectif de redonner un coup de jeune aux médailles.


Pour tout sportif, la médaille est le symbole de la réussite. Après l'or, l'argent et le bronze, une entreprise basée à Yssingeaux (Haute-Loire) propose la réalisation de médailles en bois entièrement personnalisables.

Un travail artisanal


Ce sont cinq jeunes animés par le sport qui se sont lancés le défi de donner une seconde jeunesse aux médailles. Depuis leur atelier, ils confectionnent à la main ces récompenses uniques avec une fabrication française et artisanale.

"Notre équipe de designers propose des visuels avec des formes qui correspondent au logo. Ce n'est pas une médaille ronde où l'on vient poser un autocollant avec le numéro de la place", déclare le co-fondateur Étienne Bouquet.

Un travail unique qui demande de la patience et de la rigueur. Une fois le design validé, il est gravé sur une planche en bois puis découpé pour créer la forme. L'objet est ensuite poncé à la main et les derniers détails, tels que la teinture ou le vernis, sont appliqués. 

Seul le bois de bouleau ou de hêtre, en épaisseur de 3 ou de 5 mm, est travaillé pour les médailles en bois.  

Une ambition internationale


Les Finishers ont eu, depuis plus de trois ans, l'occasion de tester ce marché de la médaille en bois. Aujourd'hui, ils savent que leur produit répond à un vrai besoin. Un objectif très clair a été fixé au sein de la structure.

"D'ici cinq ans, nous voulons devenir la première entreprise française à réindustrialiser la médaille en France", affirme Étienne Bouquet. 

C'est dans cette optique que l'entreprise veut recruter 15 personnes, tout en travaillant avec des fédérations et des associations sportives. L'ouverture d'un nouveau bâtiment industriel de 600m² est déjà prévu pour l'été 2024.

L'entreprise souhaite également avoir une production 100% française dans cinq ans. Actuellement, seulement 35% de la production est réalisée dans l'Hexagone, le reste étant fait depuis l'Asie.