Au-delà des images, ces affiches permettent de donner des conseils pratiques en cas de harcèlement, qu'on soit victime ou témoin d'une scène. Saviez-vous par exemple qu'une page dédiée aux signalements des incivilités et des violences constatés dans les transports en commun est disponible sur l'application TCL ?
Saviez-vous encore, que les contrôleurs sont assermentés pour constater les outrages sexistes et qu'ils peuvent délivrer les amendes ? Et qu'elles peuvent aller de 90 à 750 € ?
Des femmes mobilisées pour combattre les incivilités
Le Sytral, l'instance qui encadre les transports en commun, travaille sur cette question du harcèlement et plus généralement de la sécurité des femmes depuis 2015. C'est à cette date-là que démarrent les marches exploratoires sur certaines lignes de bus. Des femmes volontaires et usagères font remonter les problèmes qu'elles rencontrent lors de leurs déplacements.
Suite à leurs remarques, des améliorations ont été apportées. Par exemple, l'éclairage dans les bus ou aux abris bus a été amélioré. Les conducteurs ont été sensibilisés à la sécurité des passagers et notamment celle des femmes. Mais la mesure la plus emblématique est sans doute la descente à la demande.
7 lignes de bus ont déjà fait l'objet de marches exploratoires (7, C14, C12, C5, 52, 15 et C25). Désormais la démarche va se faire à l'échelle d'un quartier : la Guillotière. Les ambassadrices parcourront les rues qui mènent aux arrêts du C9 et du C12 et aux stations de la Guillotière mais aussi de "Saint-André" et "Liberté" sur la ligne de tramway T1.
La phase de recrutement de ces nouvelles ambassadrices vient de débuter pour un démarrage des premières marches au cours du premier trimestre 2022.