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Grenoble : après la vidéo choc de dealers armés, la descente de police

Jeudi 27 Aout - 08:41

Actualité


L'hôtel de ville de Grenoble en Isère - © Capture d'écran Google Street View
Une quarantaine de policiers sont intervenus au quartier Mistral, sans aucune saisie ni interpellation.


La vidéo diffusée sur les réseaux sociaux de vidéos avait créé la polémique.

Elle mettait en scène des hommes cagoulés et lourdement armés autour d'un point de deal, ce qui avait suscité l'indignation de Gérald Darmanin.

Cette opération, entamée en début de soirée par une quarantaine de policiers dans le quartier Mistral, visait à assurer que "l'État s'imposera face à l'ensauvagement d'une minorité de la société", a écrit le ministre de l'Intérieur sur Twitter.



Le bilan est resté maigre avec une cinquantaine de contrôles, mais aucune interpellation ni saisie à signaler, a indiqué la préfecture.

"Réaffirmer l'autorité de l'Etat sur ce territoire"


Toutefois, selon le préfet de l'Isère Lionel Beffre, "il était important de réaffirmer l'autorité de l'Etat sur ce territoire" après la diffusion des vidéos.

"Il n'appartient pas à quelque groupe que ce soit de faire la loi, ça appartient aux forces de l'ordre", qui seules "ont la capacité d'être armées dans l'espace public et sur la voie publique", a-t-il assuré sur place au micro de BFM TV.

Le parquet de Grenoble a ouvert une enquête après la diffusion en début de semaine de vidéos tournées dans le quartier Mistral, très touché par le trafic de stupéfiants.

Ces trafics et leurs conséquences en termes de criminalité sont loin d'être une nouveauté dans la ville alpine.

À l'été 2018, le syndicat Alliance Police Nationale avait dénoncé l'insécurité "catastrophique" régnant à Grenoble, qualifié de "Chicago français", alors que le ministre de l'Intérieur de l'époque, Gérard Collomb, était en déplacement dans le Vercors voisin.

Un an plus tôt, le procureur de la République Jean-Yves Coquillat, alors en poste, avait affirmé n'avoir "jamais vu une ville de cette taille aussi pourrie et gangrénée par le trafic de drogue".