Le "greenwashing", c'est quand les marques font croire qu'elles ont des pratiques écologiques vertueuses. En français, on parle d'"écoblanchiment" ou de "verdissage". Une dérive du marketing et de la communication !
Mais, bonne nouvelle : on vient de franchir un pas très important dans la lutte contre cette pratique. Pour protéger les consommateurs, mercredi 17 janvier 2024, les députés européens ont décidé d'interdire les labels trompeurs sur les étiquettes et les publicités.
"Vert", "biodégradable", "neutre pour le climat", "100% naturel" : tout ça, c'est souvent complètement bidon ! L'Europe dénonce des allégations environnementales "génériques", vagues et trompeuses.
Alors, attention : il existe bien des labels reconnus, gages de bonnes pratiques pour l'environnement. Mais à côté de ces reconnaissances officielles, parfois, les entreprises inventent elles-mêmes des labels sur leurs produits ! Cette dérive sera donc bientôt de l'histoire ancienne. Les expressions imprécises seront interdites, si elles ne sont pas accompagnées de preuves détaillées.
Et cela va même plus loin : il y a d'autres avancées !
Des avancées contre l'obsolescence précoce
Il y a un autre volet dans ce texte : c'est la lutte contre "l'obsolescence précoce"… Vous savez, quand on vous vend un produit soi-disant durable ou facilement réparable, alors que c'est faux : ça, c'est terminé ! Les labels de durabilité devront être approuvés par les autorités.
Selon les ONG environnementales, pour que ces nouvelles règles soient efficaces, il faudra mieux surveiller les industriels, qui aujourd'hui, ont les mains relativement libres. Autre obstacle : il faut encore que le texte européen soit transposé dans chaque pays, ce qui va prendre au moins deux ans.
Une rubrique à réécouter sur le podcast Radio SCOOP de La Terre, Lapierre et vous, une émission certifiée 100% naturelle !