L'auteur des coups de feu s'est ensuite suicidé, après avoir tenté de fuir en voiture. On apprendra plus tard que son ancienne compagne avait alerté sur sa dangerosité, en déposant trois plaintes, toutes classées sans suite.
Les familles veulent des réponses
Depuis un an, les familles des victimes attendent des réponses, avec cette interrogation : comment cette intervention pour des violences conjugales a-t-elle pu dégénérer à ce point ?
Elles veulent donc qu'une reconstitution soit organisée. Une demande jusque-là refusée. "L'assassin est mort, il ne sera donc jamais jugé, mais cette reconstitution peut dégager d'autres responsabilités" indique Renaud Portejoie, l'avocat de la famille du lieutenant-colonel Morel, décédé dans l'attaque.
Il évoque notamment une éventuelle responsabilité de la compagne du tireur. "Qu'elle ait été victime, c'est probable. Qu'elle ait appelé dans un premier temps les services, c'est une réalité. Est-ce qu'elle n'aurait pas pu mieux prévenir de l'état d'esprit dans lequel il se trouvait ?", s'interroge l'avocat qui souhaite également déterminer s'il n'y a pas eu des "défaillances dans l'organisation des intervenants".
Le pourvoi en cassation déposé doit être examiné dans les prochains mois.