Ils prévoient ainsi de former une chaîne humaine, à partir de 18h. Objectif : alerter sur la situation du service de psychiatrie au CHU de Saint-Étienne, après la fermeture d'une unité d'admission en janvier dernier. La situation est "très rapidement devenue intenable et dangereuse", assurent les syndicats.
Plus de quarante lits fermés en trois ans
"Ce sont aujourd'hui les vingt lits de cette unité qui manquent cruellement, ajoutés à dix lits de pédopsychiatrie fermés il y a quelques mois et à treize lits fermés dans différents services adultes", ajoutent-ils.
Avec des conséquences concrètes : les urgences psychiatriques "débordent et parfois refoulent certains patients". Certains sont renvoyés à domicile en attendant leur consultation dix jours plus tard alors qu'ils ont attenté gravement à leur vie.
Parmi les revendications : "la réouverture de ces lits d'hospitalisation fermés ces trois dernières années en psychiatrie et pédopsychiatrie, l'amélioration des conditions d'accueil des patients et l'arrêt des violences managériales de la direction".
Les syndicats en appellent aux élus du département pour porter leur combat afin de "restaurer une psychiatrie humaine, proche des personnes concernées et un hôpital public répondant réellement à leurs besoins".
En attendant, une pétition a également été lancée pour réclamer l'arrêt du "démantèlement de la psychiatrie au CHU de Saint-Étienne".