C'est ce que vient de révéler une étude de l'Institut national d'études démographiques (Ined) et de l'Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm), présentée ce jeudi 6 octobre. Plus de 18.000 enfants, nés en 2011, sont suivis.
Divorce, familles défavorisées, diplômes : les facteurs qui aggravent l'exposition aux écrans
Selon les experts, plus les parents sont consommateurs des écrans, plus ils exposent leurs enfants aux écrans. Au contraire, ceux qui lisent régulièrement des livres ou vont au musée ont tendance à moins exposer leurs bambins. Autre statistique : les enfants des foyers défavorisés sont davantage devant la télévision ou devant un smartphone, et ce, quel que soit le temps d'exposition de leurs géniteurs.
D'autres facteurs semblent également jouer un rôle, tel que le divorce puisque 9% des parents séparés suivent la recommandation, le diplôme chez la mère (17% suivent la recommandation contre 11% pour celles qui n'ont pas de baccalauréat) ou encore l'âge, avec davantage de rigueur chez les femmes âgées de plus de 40 ans.
Les conséquences d'une trop forte exposition aux écrans pour des enfants de moins de deux ans sont pourtant dangereuses. Des troubles de la santé peuvent rapidement se manifester. Le surpoids, des troubles du langage, du sommeil ou de l'attention apparaissent souvent, ce qui peut engendrer des difficultés scolaires.