Selon ces critères, Lyon se classe quatrième derrière Paris, Grenoble, et Strasbourg.
L'ONG note une "dynamique encourageante pour les transports en commun et le vélo" mais regrette le manque de clarté des élus sur leurs intentions concernant les zones à faibles émissions.
Les enfants trop vulnérables
Elle avait été lancée en janvier dernier, entre Lyon, Villeurbanne et Caluire. "Il faut aller plus loin", dit l'étude avec un scénario de sortie complète du diesel puis de l'essence.
Dans le viseur de Greenpeace également : l'Anneau des sciences. Ce projet d'autoroute urbaine entre Tassin et Saint-Fons qui "vient plomber des efforts encore timides pour réduire la place accordée à la voiture".
Ce classement prend aussi en compte les mesures spécifiques pour protéger la santé des enfants. "Il y en a encore trop peu chez nous" dit l'étude.
Conclusion : Lyon doit accélérer sa transition vers des modes de transport durable estime Greenpeace, qui appelle les candidats aux élections municipales et métropolitaines à intégrer ces problématiques dans leurs campagnes.
Et, une fois élus, à "prendre des mesures à la hauteur de l'urgence sanitaire et climatique".