Les maires de ces communes attaquent l'État en justice par un “recours en carence” pour dénoncer le manque de solution face à la crise de l'hébergement.
"Personne ne peut se satisfaire de ce constat"
Pour rappel, selon le dernier rapport de la Fondation Abbé Pierre, il y a près de 330.000 personnes sans domicile fixe en France, dont près de 3.000 enfants à la rue.
Pour le maire de Lyon, Grégory Doucet, la situation est inadmissible :
"Ces situations d'enfants à la rue me sont insupportables. Je ne conçois pas, qu'au 21e siècle, l'État ne soit pas capable de mobiliser des moyens pour trouver des solutions. À Lyon, 500 enfants sont concernés, avec une très grande précarité en matière de logement. Personne, en France, ne peut se satisfaire de ce constat que nous faisons au quotidien."
La Ville de Lyon a engagé 300.000 d'euros pour l'hébergement d'urgence sur la période du 1er janvier 2022 au 30 septembre 2023.
"Il faut prendre ce recours comme un cri d'alarme, mais malgré tout comme une main tendue, précise le premier édile. Nous souhaitons avant tout trouver une solution."
Les cinq maires réclament ensemble une véritable politique de mise à l'abri.






