La holding industrielle est en redressement judiciaire depuis la fin du mois de septembre avec une dette estimée de 55 millions d'euros.
Depuis ce placement en redressement judiciaire, six entités du groupe ACI ont été liquidées. D'autres sont aussi en redressement judiciaire.
Un rassemblement devant le tribunal de Lyon
Deux semaines après l'audience du 25 novembre, le groupe était de nouveau devant la justice ce mardi 9 décembre pour connaître son sort. Le risque : une liquidation judiciaire.
En marge de l'audience, la CGT a appelé au rassemblement devant le tribunal de Lyon pour exprimer la colère des salariés face à leur patron.
De manière générale, les syndicats n'ont plus confiance en Philippe Rivière, accusé d'avoir trop racheté et d'avoir siphonné la trésorerie des entreprises.
Le dossier a été examiné à huis-clos par le tribunal qui s'est finalement prononcé sur le sort de la quarantaine d'entreprises du groupe ACI (dont sept sont présentes dans la Loire, comme Roche Meca Tech à Roche-la-Molière).
Un sursis d'une semaine pour le groupe
Le tribunal des affaires économiques de Lyon a accordé un nouveau délai d'une semaine au groupe ACI
Le patron, Philippe Rivière, affirme avoir présenté une solution de refinancement, jugée suffisamment sérieuse pour repousser la décision au 16 décembre.
La CGT dénonce une gestion critique de l'État. Le ministère de l'Économie assure qu'il examinera chaque filiale pour tenter de sauver des emplois.






