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Drame familial de Douvres : on connaît les résultats des autopsies

Mardi 26 Juillet - 06:17

Actualité


Gendarmerie - © Facebook Gendarmerie du Gers
Les corps des cinq victimes du forcené de Douvres, dans l'Ain, ont été autopsiés. Elles ont toutes été tuées à l'arme blanche par le fils aîné de la famille.


Les circonstances exactes de la tuerie de Douvres, dans l'Ain, dans la nuit du 19 au 20 juillet, s'éclaircissent légèrement. Le fils aîné, âgé d'une vingtaine d'années, a tué tous les membres de sa famille recomposée, avant d'être abattu lors de l'assaut du GIGN.
Les corps des cinq victimes ont été autopsiés pendant quatre jours. Le procureur de la République de Bourg-en-Bresse a donné les premiers éléments.

Tuées dans leur sommeil ?


Selon Le Progrès, les cinq victimes du fils aîné de la famille ont toutes été tuées à l'arme blanche. Reste à savoir si l'arme des crimes est un couteau ou le katana (sabre japonais) dont était muni le forcené quand il a été abattu par le GIGN.

Aucun coup de feu n'aurait donc été tiré, contrairement à ce qu'avaient pu laisser croire les premières constatations.

Si pour l'instant les analyses n'ont pas permis de dater exactement le jour et l'ordre des assassinats, l'hypothèse privilégiée est que les victimes auraient été surprises dans leur sommeil.

Le couple, Lilian et Nathalie, aurait été tué en premier, dans la chambre conjugale. Leurs corps présenteraient des marques de défense. Les enfants auraient ensuite été assassinés dans leurs chambres respectives ou à côté. Certains d'entre eux ont été recouverts d'un drap ou d'une couverture.

Le forcené se serait acharné sur certains membres de sa famille. Les corps de certaines victimes présenteraient plusieurs traces de coups à l'arme blanche et des lacérations, au cou et au thorax. Seul le plus jeune enfant, un petit garçon de 5 ans, n'aurait pas "fait l'objet d'un acharnement particulier" selon le procureur de la République de Bourg-en-Bresse, Christophe Rode.

Un doute sur les problèmes psychologiques du forcené


Dans les premières heures qui ont suivi le drame, le Parquet de Bourg-en-Bresse avait évoqué des troubles psychologiques chez le forcené. Mais, pour l'instant, les enquêteurs n'ont pas eu accès à son dossier médical pour étayer cette thèse.

Les autres membres de la famille, auditionnés par les gendarmes, n'ont pas révélé de comportements particuliers chez le jeune homme d'une vingtaine d'années, ni d'antécédents psychiatriques connus. À son travail, rien non plus n'a été décelé.

Le procureur de la République précise aussi que les gendarmes ne sont jamais intervenus dans la maison familiale à la demande des occupants ou des voisins, pas de plainte non plus de la part du père de famille sur une supposée agression par son fils.

Les raisons de cette tuerie familiale, l'une des plus meurtrières en France, restent pour l'instant un mystère.



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