"Je ne peux pas imaginer"
"Je suis mère de famille, forcément, je suis choquée. Je n'ai pas les mots, c'est terrible", explique Samira qui est la première à écrire dans le registre accompagnée par deux de ses enfants.
Peu après c'est Dalila, responsable d'une association vénissiane qui entre. Sa voix se serre. "Je suis maman, grand-mère, vous imaginez ? Moi je ne peux pas imaginer, la mère qui a fermé les yeux en voyant ses enfants brûler. Je ne peux pas", explique-t-elle. "Vénissieux est une ville solidaire, nous serons là pour soutenir la famille."
"La ville sera là pour accompagner les proches"
Pendant ce temps-là, le téléphone ne cesse de sonner à l'accueil de la mairie. "Non, je ne peux rien vous dire sur le sujet", regrette l'employée qui répond inlassablement. Plusieurs personnes viennent vers elle pour savoir qui étaient les victimes.
La maire de Vénissieux ne veut pas entrer dans les détails. "Je respecte la dignité des victimes, la famille souhaite de la discrétion et il faut le respecter. Bien sûr, il y a de l'émotion. La ville sera là pour accompagner les proches comme nous l'avons toujours fait", assure Michèle Picard, qui attend de connaître la position de la famille quant à un éventuel hommage.
Dans un message Facebook publié à 15 heures ce mardi, Azzedine Gaci le recteur de la mosquée Othmane de Villeurbanne a donné des précisions sur la famille touchée par ce drame.
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