L'information judiciaire a été ouverte des chefs d'"homicides involontaires" et "blessures involontaires", a-t-il précisé.
Un premier mort français avait été rapidement identifié parmi les victimes, l'architecte Jean-Marc Bonfils, installé au Liban où il avait pris part notamment à des projets de restauration de bâtiments détruits par la guerre, selon la ministre de la Culture.
L'enquête se poursuit
Dans les jours qui ont suivi la catastrophe, provoquée par une énorme quantité de nitrate d'ammonium stockée dans un entrepôt, des enquêteurs français de la police scientifique et judiciaire ont été dépêchés sur place. Leur mission vise notamment à participer à l'identification des victimes et à la reconstitution des événements, dans le cadre d'une coopération avec les autorités libanaises.
Ces dernières continuent de rejeter une enquête internationale malgré les voix qui s'élèvent au Liban et à l'étranger en ce sens. Des experts de l'ONU ont réclamé une enquête indépendante et rapide, exprimant leur inquiétude devant "l'impunité" dont bénéficient selon eux les responsables politiques libanais.