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Disparues de Saône-et-Loire: la famille de Sylvie Aubert refuse la fin de l'enquête

Jeudi 7 Mars - 07:16

Actualité


C'est dans la rivière de la Dheune, en Saône-et-Loire, que le corps de Sylvie Aubert a été retrouvé en avril 1987 - © Fédération de Pêche de Saône-et-Loire
Les avocats de la famille de Sylvie Aubert, l'une des "disparues de Saône-et-Loire" tuée en 1986, ont annoncé avoir contesté mercredi devant la cour d'appel de Dijon une ordonnance de non-lieu rendue dans cette affaire de meurtre, refusant l'abandon de l'enquête.


Il y a encore dans ce dossier "du travail à faire qui n'a pas été fait", a indiqué après l'audience, Me Didier Seban, l'un des avocats de la famille, précisant que "le délibéré de la chambre de l'instruction (de la cour d'appel) est fixé au 15 mai".

Sylvie Aubert, caissière âgée de 23 ans, avait disparue le 14 novembre 1986 après sa journée de travail à Chalon-sur-Saône. Son corps avait été retrouvé cinq mois après dans une rivière à Saint-Loup-de-la-Salle (Saône-et-Loire). Elle avait été étranglée et ses mains étaient liées par un fil de fer.

Le meurtre fait partie d'une série d'homicides dans les années 1980 et 1990 - dont certains toujours non élucidés - de jeunes filles, connues sous le nom des "disparues de Saône-et-Loire" ou "disparues de l'A6".

Une enquête au point mort


"On a l'impression que le coeur n'y est plus" au tribunal de Chalon-sur-Saône, a tancé Me Seban, indiquant que l'ordonnance de non-lieu dans l'affaire Sylvie Aubert a été rendue par un juge d'instruction "il y a plusieurs mois".

L'enquête n'a "plus les moyens" d'avancer, ce qui "pourrait être le signe que la justice veut laisser les choses en l'état", a-t-il regretté, alors qu'il y a selon lui "des débuts de traces ADN, des rapprochements à faire" avec d'autres dossiers de "disparues de Saône-et-Loire", dont certains ont abouti à des condamnations.

Pascal Jardin a ainsi écopé de la perpétuité, confirmée en appel en 2018, pour le viol suivi du meurtre de 123 coups de couteau de Christelle Blétry en 1996.

En 2016, Jean-Pierre Mura avait été condamné en appel à vingt ans de réclusion pour le meurtre, en 1986 au Creusot, d'une collégienne, Christelle Maillery.

(AFP)



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