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DÉCONFINEMENT : PRUDENCE SUR LES CHEMINS DE RANDONNÉE !

Vendredi 15 Mai - 05:30

Santé


Le Puy de Dôme vu du Pariou. - © Tiphaine Coulon
Alors que de nombreux promeneurs devraient profiter du premier week-end de déconfinement pour randonner dans les massifs d'Auvergne Rhône-Alpes, les gendarmes appellent à la prudence.


C'était interdit depuis le 17 mars, et le début des mesures de confinement. Mais depuis le 11 mai, il est à nouveau possible de se promener dans le Beaujolais, le Pilat ou le Sancy. Et à l'approche du week-end, les gendarmes appellent à la prudence.

Des mesures liées au Covid-19


Même si la randonnée est à nouveau autorisée, il y a tout de même quelques règles à respecter. Les groupes ne doivent pas dépasser 10 personnes, et il faut laisser 1m50 de distance entre les randonneurs.

Attention aussi à laisser assez d'espace entre les marcheurs en cas de croisement, avec priorité à celui qui monte.

Ne pas présumer de ses forces


Les gendarmes en profitent pour rappeler les règles de base à toujours observer avant de partir en montagne, et qui restent les mêmes qu'avant. "On surveille bien la météo avant de partir", explique l'adjudant Jean-Christophe Agut, du peloton de gendarmerie de montagne du Mont-Dore. "Prévoir aussi du matériel adapté : une paire de chaussures, une paire de bâtons. Prévoir une veste type gore-tex".

Il ne faut pas non plus partir trop vite. "Il y a peut-être des personnes qui pendant deux mois n'ont fait aucune activité physique, rappelle l'adjudant Agut. Il faut donc bien prévoir son kilométrage et son dénivelé".

La gendarmerie recommande aussi d'éviter les lieux les plus connus, pour éviter les attroupements, et conseille de se diriger vers des sentiers moins fréquentés.

Enfin, si vous partez randonner dans un secteur que vous ne connaissez pas du tout, il ne faut pas hésiter à prévenir les gendarmes du secteur.

"De plus en plus de randonneurs nous appellent pour nous indiquer leur itinéraire, et leur heure de retour, confirme Jean-Christophe Agut. Comme ça si quelqu'un est perdu ou a un souci, on a déjà une identité, un téléphone, et on sait sur quel parcours ces gens-là sont partis. Donc ça peut être rassurant pour des personnes qui n'ont pas l'habitude de faire des randonnées dans le secteur".