SÉLECTIONNEZ VOTRE VILLE

Rhône
  • Lyon
  • Tarare
Loire / Haute-Loire
  • Saint-Étienne
  • Roanne
  • Le-Puy-en-Velay
  • Yssingeaux
Puy de Dôme / Allier
  • Clermont-Ferrand
  • Vichy
Ain / Saône-et-Loire
  • Bourg-en-Bresse
  • Mâcon
  • Valserhône
Ardèche
  • Aubenas
Isère / Savoie
  • Vienne
  • Grenoble
  • Chambery
  • Annecy

Cliquer pour télécharger
l'application Radio Scoop

DÉBUTS MOUVEMENTÉS POUR LES ÉPREUVES DU NOUVEAU BAC

Lundi 20 Janvier - 05:35

Actualité


Des élèves en examen - © Education Nationale
Les profs menacent de boycotter les "E3C", qui débutent ce lundi pour de nombreux élèves de Première.


Baptême du feu agité pour les "E3C".

Ces premières épreuves de contrôle continu doivent s'étaler sur un mois et demi en fonction des lycées. Elles portent sur l'histoire-géographie, les langues vivantes ainsi que sur les mathématiques pour les élèves de la voie technologique.

Des actions similaires à celles de juin dernier


Grandes innovations du nouveau bac, ces épreuves réparties en trois sessions sur les années de Première et Terminale comptent pour 30% de la note finale. Chaque épreuve de la première série représente 1,7% de cette note.

Mais le nouveau dispositif ne plaît pas aux profs. Grèves de surveillance, refus de corriger les copies ou de transmettre les notes: les opposants envisagent les mêmes modes d'action qu'au moment des corrections du baccalauréat en juin, qui avaient créé la confusion.

Depuis plusieurs jours, des syndicats d'enseignants et professeurs appellent à diverses actions sur les réseaux sociaux pour "faire barrage" au nouveau bac, décidé par Jean-Michel Blanquer.



Face aux menaces, le ministre de l'Education Jean-Michel Blanquer s'est voulu rassurant, estimant que ces actions étaient le fait d'une "petite minorité". "Cela va se passer très bien dans l'immense majorité des cas. Il risque d'y avoir telles ou telles perturbations, dans ce cas là, on fera repasser mais cela sera très limité", a-t-il expliqué dimanche sur France inter.

"Tout est prêt pour que cela fonctionne", avait-t-il déjà lancé mardi devant l'Assemblée nationale.

Depuis le retour des vacances de Noël, motions et pétitions pleuvent pourtant contre la réforme du bac. Récemment, douze syndicats, soit la quasi-totalité des organisations, ont officiellement demandé au ministre de "renoncer" à cette première session.

250 à 300 établissements pourraient être impactés par la contestation en France.