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COVID : "LA SITUATION SEMBLE TOUJOURS SE DÉGRADER EN AUVERGNE RHÔNE-ALPES"

Mercredi 14 Avril - 14:41

Santé


Le porte-parole du Gouvernement Gabriel Attal en visite dans une école du Rhône - © Valentin Chenard
La troisième vague de l'épidémie de Covid-19 "n'est pas derrière nous" et le "pic des hospitalisations n'est pas atteint" malgré des "signaux encourageants", a rapporté ce mercredi 14 avril le porte-parole du gouvernement Gabriel Attal.


"Les mesures mises en œuvre depuis le 20 mars", d'abord dans 16 départements puis élargies à tout le territoire, "fonctionnent mais la troisième vague n'est pas derrière nous", a déclaré le représentant du gouvernement à l'issue du Conseil des ministres, alors qu'Emmanuel Macron présidera ce jeudi 15 avril une réunion sur la réouverture des lieux fermés.

"Le nombre de contaminations quotidiennes reste à des niveaux très élevés", et "le pic des hospitalisations n'a pas encore été atteint", a-t-il relevé.

Selon Gabriel Attal "la situation épidémique reste très contrastée. Si certains signaux sont encourageants et montrent que les mesures de freinage fonctionnent, il est encore trop tôt pour constater une pleine efficacité de ces mesures au niveau national".

Auvergne-Rhône-Alpes est la région qui inquiète le plus


L'Île-de-France, les Hauts-de-France et la Provence-Alpes-Côte d'Azur "sont toujours les régions qui connaissent l'incidence la plus élevée", et "la situation semble toujours se dégrader" en Auvergne-Rhône-Alpes, dans le Grand Est, et en Bourgogne Franche-Comté, a détaillé le porte-parole.

"L'évolution est même plus préoccupante encore dans certains départements", comme ceux du Massif central (Allier et Puy-de-Dôme notamment) et la Drôme, tandis que la Meuse, la Moselle et la Meurthe-et-Moselle "connaissent toujours une situation fragile", selon Gabriel Attal.

En Bourgogne-Franche-Comté "l'évolution paraît plus dégradée" dans les départements de l'Est de la région, la Haute-Saône, le Doubs, le Territoire de Belfort et le Jura, mais "meilleure" dans la Nièvre.



La tendance est en revanche "relativement plus favorable" en Provence Alpes Côte-d'Azur et dans les Alpes-Maritimes, où le taux d'incidence est passé de 488 fin mars à 286 ces derniers jours, a-t-il souligné, en notant aussi une évolution "très favorable" dans l'Aube, avec une baisse de près de 40% de l'incidence.

Une évolution "un peu plus favorable" qu'à l'échelle nationale s'observe également dans l'Eure et en Seine-Maritime.

En Outre-mer, Gabriel Attal a relevé "une amélioration de la situation dans l'océan Indien, mais une dégradation aux Antilles et en Guyane", frontalière du Brésil, où circulent de nombreux variants.

La France comptait presque 6 000 malades de la Covid-19 dans les services de réanimation mardi et près de 32 000 personnes hospitalisées, avec 39 113 nouveaux cas enregistré en 24 heures.

Les autorités ont annoncé ce mardi la suspension des liaisons aériennes avec le Brésil, pour limiter la propagation d'un variant local, baptisé P1, réputé plus contagieux et dangereux que le variant dit anglais, dominant en France.

Le gouvernement présentera lundi 19 avril des mesures plus contraignantes pour les voyages avec les pays les plus touchés.



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