À compter de ce vendredi 23 octobre à minuit (samedi 00h00), et pour 6 semaines au moins, les Puydômois devront donc rester chez eux entre 21 heures et 6 heures du matin.
De nombreux établissements menacés
Mais la colère est vite revenue. "Encore une fois nous sommes stigmatisés, encore une fois nous sommes les dindons de la farce" dénonce la présidente de l'Union des métiers et des industries de l'hôtellerie. "Encore une fois les aides qui nous sont promises n'arrivent pas, et le gouvernement n'assure pas, par rapport à la perte d'exploitation et aux assurances".
Martine Courbon évoque déjà depuis plusieurs semaines les appels de patrons de bars ou de restaurants qui lui expliquent qu'ils vont devoir fermer leurs portes car ils ne sont plus en mesure de faire face à leurs charges. "Il est évident que les petites entreprises ne passeront pas, c'est impossible !"
Fermer plutôt que de presser les clients
Face au couvre-feu, certains restaurateurs envisagent d'ouvrir leurs portes plus tôt pour que les repas soient terminés avant 21 heures. Mais c'est un choix que n'envisage pas pour le moment Le bus 26. "Je ne veux pas faire un service où les gens sont montre en main pour manger, explique Charles Moncouyoux. Ce n'est pas ça la vie !"
Il va donc plutôt ouvrir 2 jours de plus à midi et fermer le soir, car la majeure partie de sa clientèle travaille et ne pourrait pas venir plus tôt. À Lyon, où le couvre-feu s'applique depuis le 17 octobre, certains restaurateurs ont simplifié leur carte pour gagner du temps, où privilégient la vente à emporter.
Autant d'options que les restaurateurs du Puy-de-Dôme doivent désormais explorer...