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Couvre-feu à Saint-Étienne : les restaurateurs marchent sur des œufs

Mercredi 21 Octobre - 05:20

Santé


Restaurant - illustration - © DR
Fermer le soir ou alors maintenir un seul service ? Depuis le week-end dernier, ils ont l'obligation de tout fermer à 21 heures.


Depuis l'instauration du couvre feu à 21 heures sur tout le territoire métropolitain, les restaurateurs stéphanois se retrouvent face à un dilemme. Rester ouvert peut avoir l'avantage de mettre un peu de beurre dans les épinards, mais il y a aussi le risque de faire chou blanc si les clients ne sont pas au rendez-vous.

Le repas offert pour les enfants


Conséquence, tout le monde tente de s'adapter. Certains ont décidé d'appliquer des promotions. Comme Jean Yanar, gérant de quatre établissements sur le bassin stéphanois (le Cardinal et Ô'Deliss à Saint-Priest-en-Jarez, le Cardinal à l'Horme et Basilico à Steel).

"Dans nos quatre enseignes, le service du soir est avancé à 18 heures durant toute la période du couvre-feu. Pour remercier nos clients du soutien qu'ils nous apportent, nous offrirons les menus enfants aux familles qui viendront se restaurer chez nous", explique-t-il.

L'offre promotionnelle est en place depuis samedi dernier :"les clients sont un peu surpris quand ils voient la note, mais au final, ils sont contents. Nous avions fait uniquement de la communication sur Facebook mais je crois qu'on va placarder des affiches un peu plus grandes sur notre devanture, les passants seront tout de suite réceptifs", sourit la patron.

Contraints de fermer le soir


D'autres, après des comptes d'apothicaire, ont pris des décisions différentes, comme celle de fermer le soir. "On a un standing à tenir, les clients ne viennent pas chez nous pour rester dix minutes à table. Ce n'est pas notre concept. Nous, on est là pour vendre une ambiance, un bon repas", explique Maxime Apert, le gérant du Bistrot de Paris et de l'Insens Restaurant.

"Je peux me tromper, mais je ne vois pas les Français venir diner à 18 heures en France. On ne change pas les mœurs comme ça", ajoute-t-il.

Ce patron, également chef de cuisine espère une sortie de crise rapide. "On paye nos loyers mais on ne se verse plus de salaire avec mon épouse, on est juste dans de la survie actuellement. On va peut-être ouvrir les dimanches pour sauver les meubles", soupire t-il.

Depuis le début de l'année, sa perte de chiffre d'affaire est estimée à 40%. Car malgré les aides mises en place par le gouvernement, le compte n'y est pas.