Un test très rapide, mais assez désagréable
C'est le médecin régulateur du SAMU qui, après un entretien, va décider si le patient doit être testé ou pas. Les médecins des services de maladies infectieuses peuvent aussi être consultés.
Si la décision est prise de tester le patient, on lui fixe un rendez-vous dans l'hôpital le plus proche de son domicile. Le département du Puy-de-Dôme, épargné jusque-là est désormais concerné, avec 3 premiers cas. À Clermont-Ferrand par exemple, c'est un lieu dédié qui a été mis en place, pour éviter les croisements de patients.
Le prélèvement ne dure que quelques secondes. Il est indolore, mais assez désagréable.
"Le patient qui vient ici, on lui fait un prélèvement respiratoire, explique Cécile Henquell, chef du service de virologie du CHU Montpied. On lui introduit un écouvillon dans le nez pour recueillir des sécrétions et des cellules respiratoires. C'est un prélèvement qui dure quelques secondes".
Manipulation délicate pour les analystes
Les prélèvements peuvent se faire dans plusieurs hôpitaux de la région, dont celui de Clermont-Ferrand en Auvergne, celui de la Croix-Rousse à Lyon ou encore le CHU de Saint-Étienne.
Il faut près de cinq heures pour obtenir un résultat, car la manipulation des échantillons est délicate. "On a une première étape de traitement de l'échantillon, qui vise à lui ôter son pouvoir infectieux, précise le professeur Henquell. Cela dure assez longtemps, dans des conditions sécurisées et selon un protocole précis".
Si le test est positif, le patient sera contacté directement par un médecin.
Si son état de santé ne nécessite pas d'hospitalisation, on lui rappellera simplement les règles de traitement et de protection de son entourage. Et il sera surveillé médicalement à distance.
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