Seuls les rassemblements de plus de 50 personnes sont interdits. Dans le royaume, les mesures barrières (tousser dans son coude, distance d'un mètre) sont aussi à respecter.
"Libre" de faire ce qu'elle veut
Originaire de Lyon, Mathilde une étudiante de 20 ans, est en échange Erasmus à Falun, au Nord-Ouest de Stockholm. Elle vit dans une résidence universitaire et se sent "libre" de faire ce qu'elle veut, mais avoue aussi être "assez confuse" vis-à-vis de la situation. "Puisqu'on n'a pas de confinement, on sort quand même, mais on ne va pas dans des endroits peuplés".
Elle assure que les Suédois respectent bien les mesures de distanciation. Mathilde a également vu dans les rues "une minorité de gens portant des masques et des gants".
Distanciation sociale et culturelle
Cependant, "les mesures ne sont pas respectées de la même manière" pour les plus jeunes. Dans l'ensemble, "ce n'est finalement pas nouveau pour les Suédois, sachant que c'est un peu culturel de garder une distance et d'être isolé".
Au niveau scolaire, l'étudiante assure que son université est "bien préparée pour ce genre de cas. Les professeurs sont bien formés". Dès le début d'année, Mathilde a dû choisir des cours à suivre en ligne : "Le site est très bien fait, globalement c'est la même chose, je ne sens pas une différence".
La Suède a franchi la barre des 1.000 morts à cause du coronavirus, selon un bilan dévoilé mardi 14 avril. Un chiffre qui a été multiplié par trois en seulement une semaine.
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