Mais là où les autres baissent le rideau à 12h30, lui reste ouvert, mais sans caissière.
Pas de caissière, juste des vigiles
Les clients doivent se débrouiller seuls avec les caisses automatiques, sous la surveillance de plusieurs vigiles et d'une animatrice, qui ne fait pas partie du personnel du magasin.
"Si on peut ouvrir un supermarché sans personnel le dimanche, on peut aussi le faire la nuit !" dénonce Dominique Holle, responsable de la section commerce à la CGT du Puy-de-Dôme. "Bien sûr on aura toujours besoin de salariés pour la mise en rayon, mais les emplois de caissières vont disparaître".
De possibles recours devant les tribunaux
Le syndicat envisage donc de demander une interdiction d'ouverture devant les tribunaux.
"On a déjà vu à Clermont-Ferrand et à Cournon, des condamnations pour l'emploi d'auto-entrepreneurs le dimanche, explique Dominique Holle. C'est la première chose que nous allons vérifier. Nous allons aussi nous assurer que les vigiles font bien un travail de vigile, et pas d'employé de magasin".
En attendant une éventuelle bataille judiciaire, un rassemblement est prévu à 17 heures ce vendredi 7 juin, devant le magasin du Boulevard Berthelot.