Depuis trois ans, l'association clermontoise Family Social Club et l'Institut des Métiers essaient de démonter ce cliché avec leur opération « La mécanique, c'est féminin ».
Le principe ? Permettre à des jeunes filles d'apprendre les bases de l'entretien et de la réparation d'un véhicule, le temps d'une journée, et pourquoi pas susciter des vocations.
La semaine dernière, du 23 au 27 octobre, une dizaine de volontaires de 12 à 18 ans ont tenté l'expérience. Accompagnées par un encadrant, elles ont appris à vérifier le niveau d'huile, la pression des pneus, ou encore à changer des plaquettes de frein. Des compétences qui seront prochainement très utiles à Kadhi, tout juste 18 ans : "Je vais bientôt passer le code de la route. Ça m'a beaucoup aidé, car j'ai pu voir tout ce que je révise."
"La mécanique est un prétexte pour être utile aux autres"
Pour Khalid Gharib, le président de Family Social Club, le partage est central dans l'apprentissage de ces jeunes filles : "La mécanique est un prétexte pour être utile aux autres, analyse-t-il. Ce qui plait le plus aux filles, c'est la solidarité. Sur cet atelier, on répare un véhicule de l'association destiné au jardinage et à l'apiculture. Mais la solidarité, c'est aussi pouvoir réparer la voiture de son voisin, et c'est cela qui plait aux filles."
En 2021, selon l'Observatoire des métiers des services de l'automobile, seul 1 à 2% des mécaniciens français étaient des femmes.






