Selon France 3, cette situation est due à l'occupation des 1 800 places d'hébergement dans le département (appartement ou hôtel). Ces dernières sont toutes prises par des personnes "en attente de solution pour un logement ou par un travail".
Les enfants font leurs devoirs sur le trottoir
Dans ce campement, le plus petit des enfants est âgé de 3 ans alors que le plus grand va au lycée. La vingtaine de personnes hébergée reçoit des repas, a accès aux toilettes de l'association et à un camion douche de la ville.
Malgré cette solidarité, la situation reste très compliquée, surtout pour les enfants qui doivent aller à l'école et subissent la fatigue. "Il faut qu'on m'explique comment on peut dire qu'ils sont obligés d'aller à l'école, mais qu'ils font les devoirs sur le trottoir", déplore Nicole Rouvet, la secrétaire générale du Secours populaire 63.
Saturation des solutions d'hébergement d'urgence
Interrogé par nos confrères, Philippe Chopin, le préfet du Puy-de-Dôme, déclare que les "places sont saturées" mais explique trouver des solutions, avec le relogement d'une famille le week-end dernier.
Il affirme également que le nombre de places d'hébergement d'urgence a augmenté "de 197 %" en 5 ans. "On leur a déjà proposé des dispositifs de retour vers leur pays d'origine où elles ne sont pas menacées", ajoute-t-il.