En mai dernier, la Région Auvergne Rhône-Alpes, principal financeur d'un des évènements cinématographiques les plus importants du pays, a décidé de réduire drastiquement sa subvention à l'association Sauve qui peut le court-métrage, qui l'organise. Avec, pour conséquence, une inquiétude forte : le festival va-t-il survivre ?
Quelques mois plus tard, des solutions ont été trouvées, mais, annonce l'association ce mardi 21 novembre, elles ne permettront pas de maintenir la totalité du festival sous sa forme précédente.
Une programmation resserrée...
Principal attrait et richesse du festival, la programmation évidemment. "Pour la première fois de son histoire", les programmes seront moins nombreux dans ses compétitions, de 12 à 10 pour la sélection nationale et de 14 à 12 pour l'internationale. Et ce malgré, un record de films inscrits pour l'édition 2024 : plus de 9.400, un chiffre en hausse de 14 % en un an !
Ce sont quatre films et les équipes qui les ont créés qui ne rencontreront pas le public et les professionnels du secteur pour être ensuite diffusés.
... et des tarifs en hausse
À cause du manque de subventions, les équipes du festival ont aussi décidé d'augmenter légèrement les tarifs de la billetterie : 4, 50 euros le billet à l'unité, au lieu de 4 euros depuis 2020. Le traditionnel carnet de 15 billets passera de 35 à 40 euros alors que le tarif n'avait pas bougé depuis 10 ans.
La billetterie ouvrira le lundi 18 décembre prochain.
Dernier élément, la communication autour du festival. En 2014, le blog La Brasserie du Court ouvrait et permettait alors de retrouver des interviews et vidéos de tous les cinéastes sélectionnés. "Par souci d'économie, le blog se mettra en pause en 2024" indiquent les équipes. Le magazine Ça suit son court se dématérialise aussi.
