"On achète moins mais plus souvent"
À Clermont-Ferrand, ils craignent aussi de devoir bientôt fermer leurs portes, si un couvre-feu est instauré, comme c'est déjà le cas à Saint-Étienne ou à Lyon par exemple.
Valentin Degenne gère la brasserie Madeleine, installée place de la Victoire à Clermont-Ferrand. Son chiffre d'affaires a baissé de près de 40% depuis le début de la crise sanitaire il y a six mois, il a donc modifié ses habitudes de travail, et traque la moindre dépense.
"On travaille à la semaine, on se dit qu'on peut être reconfinés à tout moment. Donc on réduit les commandes, les plannings, on gèle les embauches, on évite les dépenses. Le chômage partiel ce sera la prochaine étape", peste le restaurateur.
"Acheter au coup par coup, plus souvent et beaucoup moins, c'est devenu la nouvelle logique. Aujourd'hui les clients, on les compte sur les doigts d'une main donc sur les produits spéciaux comme le homard, le caviar ou les huitres, on fait très attention".
Face aux craintes sur leur avenir, les restaurateurs, mais aussi les patrons de bar continuent à se mobiliser. Une grande manifestation régionale est d'ailleurs prévue le 2 novembre prochain, à Lyon.






