Adhésion importante des familles
Melissa n'a pas perdu une miette de ces explications. Lucas, son fils scolarisé en CE2, a été contaminé par la Covid-19 en février, avec maux de tête et fièvre à la clé.
"C'est mieux que le test PCR dans le nez pour les enfants, confirme t-elle. Lucas l'a déjà fait donc on sait ce que cela donne, mais je pense que là, ça va bien se passer".
Le test doit être réalisé à jeun, au saut du lit. "Il va cracher dans un pot dès son réveil, explique Melissa. Ensuite moi je le mettrai dans un petit tube à l'aide d'une pipette. On amène tout ça à l'école, le laboratoire récupère et en fin de journée on a la réponse".
Dans cette école de Clermont-Ferrand, touchée par l'épidémie avant les vacances de février avec une classe fermée, l'immense majorité des parents a donné son accord.
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Dans cette école de Clermont-ferrand, Ouda Mazari s'est portée volontaire pour informer les parents sur la réalisation des tests salivaires. © Tiphaine Coulon / Radio Scoop |
Un suivi plus fin de l'épidémie
Grâce à ces tests, le rectorat de l'académie de Clermont-Ferrand espère avoir une vision plus fine de la situation dans les établissements scolaires.
"Cela nous permettra de repérer des enfants positifs mais asymptomatiques, précise Fleur Rouveyrol, médecin conseiller au rectorat. Cela fait plus de sécurité pour leurs familles au sein du domicile et pour l'école".
À Clermont-Ferrand, les élèves de l'école Charles-Perrault devraient être testés tous les 15 jours. L'établissement fait en effet partie de la liste des établissements retenus par le rectorat pour analyser l'épidémie de Covid-19 et la situation sanitaire dans les écoles sur le long terme.
Ce vendredi 5 mars, le rectorat de Clermont-Ferrand annonçait 7 classes fermées à cause de cas de Covid-19 : trois dans l'Allier et quatre dans le Puy-de-Dôme.